L’usine de Lunel-Viel

L’unité de valorisation énergétique du Syndicat est située en entrée Ouest de Lunel-Viel, au bord de la RN 113. Elle a été mise en service industriel en 1999 et permet de traiter les déchets résiduels des habitants du territoire, mais aussi des déchets dits « tiers » ne relevant pas de la compétence du Syndicat.

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usine

L’unité de valorisation énergétique de Lunel-Viel

La construction de l’UVE de Lunel-Viel est née de l’initiative des élus syndicaux qui, dans les années 1990 et face à la saturation des décharges du territoire, ont souhaité créer un exutoire pour le traitement des déchets ménagers résiduels. Après mise en concurrence, sa construction et son exploitation ont été confiées à OCREAL, filiale du Groupe SUEZ.

Entrée en service en 1999, elle doit se conformer à l’arrêté préfectoral d’autorisation d’exploiter du 8 novembre 2012. Le contrat d’exploitation (délégation de service public) prend fin le 31 décembre 2022. Le Syndicat mène actuellement les formalités de mise en concurrence des entreprises pour l’attribution du contrat d’exploitation pour les 10 prochaines années.

La capacité de traitement de l’usine

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La capacité de traitement de l’usine s’établit, pour un pouvoir calorifique inférieur (PCI) des déchets traités de 2 200 kcal/kg, à 8 tonnes par heure et par four (soit 120 000 tonnes annuelles). A ce jour, ce PCI, qui est la condition d’une production maximisée d’électricité, augmente au fil des ans mais n’est pas pleinement
optimisé. Les déchets accueillis sur l’usine comportent une part importante de déchets qui pourraient faire l’objet d’un autre type de valorisation. C’est notamment le cas des biodéchets, qui comportent beaucoup d’eau et font chuter la productivité de l’usine en termes d’énergie.
Par délibération du Comité syndical du 18 février 2022, les élus ont fait le choix d’une baisse des tonnages incinérés de 120 000 à 90 000 tonnes pour la période 2023-2032. Ce scénario sera rendu possible par le détournement des biodéchets (restes alimentaires notamment) de la poubelle d’ordures ménagères résiduelles mais aussi par la conduite d’une politique appuyée de prévention et de tri. Pour l’avenir, l’objectif est donc de brûler moins, mais de brûler mieux.

Caractéristiques techniques de l’usine d’incinération :

L’installation comprend 2 lignes de fours d’une capacité unitaire de 8 tonnes/heure et pouvant fonctionner 7 500 heures par an (soit 312,5 jours pleins).
L’usine est constituée de deux lignes de four et comporte les éléments suivants :

  • Une fosse de réception des déchets ménagers, de dimensions suffisantes pour les jours de pointe,  couverte, fermée et maintenue en dépression afin d’éviter les dégagements d’odeurs ;
 
  • Un dispositif d’alimentation du four en déchets : trémies, goulotte et alimentateur à poussoir hydraulique ;
 
  • Un four à grille de combustion (où a lieu  l’incinération proprement dite) ;
 
  • Des ventilateurs d’alimentation du four en air de combustion ;
 
  • Des brûleurs à gaz de soutien de combustion : utilisés dans le cas de déchets à faible pouvoir calorifique et dans les phases de démarrage et d’arrêt du four ;
  • Une chaudière de récupération d’énergie qui utilise la chaleur des fumées en sortie de four pour produire de la vapeur d’eau ;
  • Un extracteur à mâchefers (les mâchefers sont les résidus incombustibles) ;
  • Une chaîne de traitement des fumées comprenant : Un dépoussiéreur par électrofiltre qui permet le captage des poussières ainsi que des polluants métalliques particulaires ; Un dispositif de réchauffage des gaz épurés pour atténuation du panache de vapeur d’eau rejeté à l’atmosphère ;
  • Un groupe turbo alternateur pour la production d’électricité.

95%

des tonnages entrants sont valorisés (énergie et matière)

72 300 MWH

produits en moyenne
chaque année

12 840

foyers alimentés annuellement par l’électricité produite