Ordures ménagères

 

 

Les ordures ménagères résiduelles (ce qui reste une fois que les emballages, le papier, le verre, le carton, les restes alimentaires, les textiles et tout ce qui va à la déchèterie ont été triés) sont collectées et acheminées vers l’incinérateur de Lunel-Viel.

La hiérarchie des modes de traitement des déchets place l’incinération juste au-dessus de l’enfouissement, méthode la moins vertueuse. L’incinération doit donc être réservée aux seuls déchets pour lesquels aucune autre solution de traitement n’est envisageable.
L’incinération avec valorisation énergétique permet, à partir de la combustion des déchets, de produire de l’électricité.

octav vue aerienne

Zoom sur le processus de valorisation énergétique

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L'accueil des déchets

Après avoir effectué leur tournée à travers le territoire du Syndicat, les camions de collecte sont pesés puis accueillis sur la zone de déchargement où ils déversent leur contenu dans la fosse.
Afin d’assurer l’homogénéité des déchets alimentant les fours et de préserver un PCI globalement constant,
les déchets sont mélangés grâce au grappin manipulé à partir de la salle de contrôle.

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La combustion proprement dite

Les déchets prélevés par le grappin sont introduits dans les trémies d’alimentation des fours. L’usine d’incinération de Lunel-Viel compte 2 fours inclinés sur grilles disposées en écailles de poisson. Cette disposition permet de favoriser la combustion des déchets mais aussi leur descente.
Ces fours sont arrêtés deux fois par an, dans le cadre des arrêts techniques, pour faire l’objet de contrôles.

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La production d’électricité

La chaleur induite par la combustion chauffe l’eau
d’une chaudière. La vapeur passe alors à travers un
groupe turbo-alternateur qui va produire de
l’électricité : la vapeur fait tourner une turbine, l’énergie
thermique est transformée en énergie mécanique.
Une partie de l’électricité sera auto-consommée pour
les besoins de l’usine, la partie résiduelle sera vendue
dans le cadre d’un contrat d’obligation d’achat.

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La valorisation énergétique

Les fumées issues de la combustion des déchets font l’objet d’un traitement par voie sèche.

Une fois refroidies, les fumées circulent dans deux blocs successifs de 660 grands filtres à manches de 4 mètres de long dans lesquels sont injectés des réactifs. Les fumées traverse ensuite un réacteur catalytique qui, grâce à l’injection d’eau ammoniacale, permet d’abattre les oxydes d’azote (Nox).

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La récupération des mâchefers et des ferrailles

Une fois l’étape d’incinération accomplie, il demeure
des résidus d’incinération : les mâchefers et les
ferrailles. Ces sous-produits ne brûlent pas et se
retrouvent en l’état en sortie des fours.
Les ferrailles sont séparées des autres résidus puis
valorisées dans l’industrie sidérurgique.
Les mâchefers sont récupérés en sortie de four et
peuvent, s’ils remplissent certaines conditions et
après maturation, faire l’objet d’une valorisation en
sous-couche routière. La production de mâchefers
doit être évitée : c’est possible en orientant
notamment le verre, les gravats, la laine de verre, vers
les filières de traitement appropriées.

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Le traitement des déchets ultimes

L’incinération produit également des déchets ultimes, non valorisables. Les REFIOM (Résidus d’Épuration des Fumées d’Incinération des Ordures Ménagères) et les cendres constituent environ 3% du poids originel des déchets. Ils sont très polluants et font l’objet d’un stockage en Installation de Stockage de Déchets Dangereux (ISDD).

Que deviennent les autres déchets ?