Source : Syndicat Mixte Entre Pic et Etang
L’usine est équipée d’un dispositif de suivi en continu des polluants mesurés. Ce dispositif est présent dans la salle de contrôle de l’usine et permet au délégataire d’intervenir le plus rapidement possible en cas de dépassement des seuils. L’arrêté d’autorisation d’exploiter autorise un dépassement annuel de 60 h maximum. Il s’établissait en moyenne à 28 h sur les trois dernières années sans jamais dépasser les 60 h.
Note sur le dysfonctionnement de mesure entre le 14 septembre et le 1er décembre 2023
Le Syndicat s’est saisi de la question de la surveillance des rejets atmosphériques de l’UVE. En ce qui concerne la qualité de l’air, il a mis en place un réseau de surveillance autour de l’usine.
Ce réseau est constitué d’une station de mesure située au stade municipal de Lunel-Viel qui permet d’enregistrer en continu la vitesse et la direction du vent et de suivre l’évolution des teneurs en composés polluants dans l’air ambiant.
Cette station comprend :
Conformément à l’arrêté préfectoral d’autorisation d’exploiter, une surveillance de l’impact sur les sols des rejets dans l’atmosphère de l’installation est effectuée tous les ans. A cet effet, une analyse des concentrations en métaux et en chlorures est réalisée annuellement sur les lichens et les sols. Ces analyses sont effectuées par des laboratoires indépendants.
Notre partenariat avec ATMO
Le Syndicat a renouvelé sa convention de partenariat avec ATMO Occitanie pour la période 2020-2025. Le Syndicat participe aux frais de fonctionnement de l’Association par l’attribution d’une dotation budgétaire en échange de quoi ATMO Occitanie assure la surveillance de la qualité de l’air ambiant autour de l’UVE de Lunel-Viel.
En 2021, le Syndicat s’est engagé dans une démarche de
recherche avec des partenaires de l’Université de Nîmes
afin de déterminer si les Tillandsias sont susceptibles de permettre le suivi des rejets atmosphériques d’une UVE.
Les tillandsias sont des plantes dites « épiphytes », c’est-à-
dire qu’elles s’accrochent à des supports et se « nourrissent » de l’air ambiant sans contact avec le sol !
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