Prévention des déchets : pourquoi y aller ?

Pourquoi réduire notre production de déchets ?
Saviez-vous que la production d’ordures ménagères par Français a doublé en quarante ans ?
Les raisons sont connues de tous : croissance économique et démographique couplée à de nouveaux projets technologiques, évolution des modes de vie et des habitudes de consommation. Tous ces paramètres impliquent que chaque Français jette en moyenne 580 kg de déchets ménagers et assimilés*.

Réduire les déchets, c’est permettre dans un premier temps de limiter l’épuisement des ressources naturelles et les rejets de gaz à effet de serre. A titre d’exemple, les emballages plastiques que nous consommons en masse sont souvent issus du pétrole, nos équipements électroniques demandent des minerais aux ressources épuisables, toute fabrication d’objet ou gadget demande de l’eau et de l’électricité. Réduire ses déchets, c’est préserver notre environnement.

*chiffre ADEME 2020

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La prévention c’est aussi limiter les coûts économiques liés à la gestion des déchets. Pour les collectivités ou les entreprises, la fin de vie d’un produit cache une logistique substantielle. La pré-collecte, la collecte, l’acheminement, le recyclage ou l’élimination dans des unités spécifiques : réduire ses déchets, c’est maîtriser et limiter les coûts du service public. Enfin, limiter sa production de déchets, c’est agir au niveau local pour éviter l’implantation de nouveaux centres de traitement des déchets, dont les capacités ne sont pas extensibles, et favoriser une économie locale et circulaire. Or, par une réflexion en amont, il est possible de réduire ses déchets.

Qu’est-ce que la prévention, exactement ?

La prévention des déchets repose sur un ensemble de mesures visant à diminuer la quantité de déchets produits et/ou à diminuer leur nocivité lors de la conception des produits. Ainsi, la prévention comprend toutes les actions qui, en amont, ont pour but d’éviter qu’un objet devienne un déchet. Cela peut conduire à un changement de comportement, de mode de consommation ou d’habitude.
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Source : Programme national de prévention des déchets 2014-2020 (ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer)

La règle des 5 R, vous connaissez ?

Si vous ne connaissez pas encore, sachez que cette
méthode en 5 étapes est 100% efficace pour réfléchir et
agir sur sa consommation et sa production :

  • Refuser ce dont on peut se passer
  • Réduire ce dont on a besoin (et que l’on ne peut pas
    refuser)
  • Réutiliser ce que l’on consomme (et que l’on ne peut ni refuser, ni réduire)
  • Recycler ce que l’on ne peut pas réutiliser
  • Retourner à la terre ce qu’elle a donné (composter)
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Aller plus loin avec la hiérarchisation des modes de traitement des déchets :

Ce concept constitue le socle des normes, européenne d’une part et française d’autre part, en matière de gestion des déchets (article 4 de la directive, article L. 541-1 du Code de l’environnement). Il consiste à donner un ordre de priorité dans la gestion des déchets. Ainsi, pour chaque catégorie de déchet, il convient de privilégier la prévention. S’il n’est pas possible d’éviter la production du déchet, il convient de traiter le déchet en privilégiant l’ordre suivant :

  • La préparation en vue de la réutilisation ;
  • Le recyclage et la valorisation des déchets organiques par retour au sol ;
  • Toute autre valorisation, notamment la valorisation énergétique ;
  •  L’élimination par enfouissement en dernier lieu.
 

Pour obtenir des conseils concrets sur les possibilités de réduction de vos déchets, rendez-vous sur les pages « Agir au quotidien », « Le compostage » et « Le réemploi et la réparation ». 

Et pour aller encore plus loin, consultez les guides thématiques ci-dessous.

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