En mai dernier, suite aux analyses réalisées par l’ARS Occitanie révélant des concentrations légèrement supérieures à la limite de qualité en PFAS, fixée à 0,1 microgramme par litre, dans l’eau potable alimentant la commune de Lunel-Viel, le Syndicat Pic et etang a souhaité réaliser des analyses volontaires pour détecter la présence éventuelle de PFAS dans les nappes d’eau souterraines à proximité de l’incinérateur. Il convient de préciser qu’il s’agit ici des eaux issues du milieu naturel et non des eaux destinées à la consommation.

Ces dernières ont été réalisées sur les six points de prélèvement réguliers de part et d’autre de l’incinérateur. Elles montrent la présence disparate de certains types de PFAS en certains points, sans logique entre les concentrations, les types de composés ou encore les localisations géographiques.

Il est utile de rappeler que l’incinérateur des déchets possède une gestion de ses eaux de process intégralement en circuit fermé, donc sans aucun rejet ni dans le milieu naturel ni dans le réseau d’assainissement. Les eaux usées issues des purges de chaudière et des eaux de lavage des sols de l’incinérateur, sont collectées en intégralité et réutilisées sur site, au niveau de la tour de refroidissement des fumées.

Les contrôles effectués habituellement sur les six points de prélèvement dans le cadre du suivi de la qualité de l’eau, montrent l’absence d’impact de l’incinérateur par comparaison des valeurs amont et aval et confirment ainsi la parfaite étanchéité de l’ensemble de l’installation vis-à-vis du milieu naturel.

Ainsi, au regard des process mis en place au sein de l’installation, des analyses PFAS effectuées récemment et des contrôles habituels réalisés dans le cadre du suivi de la qualité de l’eau, il n’est pas possible de conclure que l’incinérateur est à l’origine d’une pollution aux PFAS des eaux souterraines impactant notamment la qualité des eaux destinées à la consommation humaine.